samedi, octobre 5

A la veille d’une assemblée générale extraordinaire de la Fédération congolaise de football (Fecofoot) en présence de représentants de la FIFA et de la CAF prévue samedi 5 octobre à Brazzaville, la gendarmerie est intervenue au siège de l’organisation pour en empêcher la tenue. L’opération marque une escalade sans précédent dans le bras de fer que se livrent le ministère des Sports et les membres de l’institution depuis plusieurs mois.

Avec notre correspondant à Brazzaville, Loïcia Martial

La Fecofoot cadenassée sur décision de justice. Quelques heures après la descente de gendarmerie dans les locaux de la Fédération congolaise de football (Fecofoot), dans l’après-midi de ce vendredi 4 octobre, pour empêcher la tenue d’une assemblée générale extraordinaire en présence de représentants de la Fifa et de la Confédération africaine de football (CAF) prévue le lendemain, le siège de l’institution a été placé sous scellé.

Face à cette accumulation de contre-performances, la démission du président de la Fecofoot, Jean Guy Mayolas, leur apparaît donc comme la seule solution. « Nous voulons qu’il parte car le niveau du football congolais baisse depuis trop longtemps. Cette année par exemple, la Fédération ne remet que 7 millions de francs CFA [un peu plus de 10 000 euros] à chacun des 14 clubs de ligue 1 : ce n’est pas normal ! Au Cameroun, ils en reçoivent 50 millions. Qu’est-ce que la Fédération fait donc pour les aider ? », s’emporte l’un d’eux.

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