jeudi, octobre 24

La fièvre d’Oropouche a causé la mort de deux personnes au Brésil, les premiers décès jamais constatés dans le monde dus à cette maladie, a annoncé ce jeudi 25 juillet le ministère de la Santé du pays sud-américain.

Les victimes sont deux femmes originaires de l’État de Bahia (nord-est) « âgées de moins de 30 ans, sans comorbidités, mais qui présentaient des (…) symptômes similaires à une forme de dengue sévère », a indiqué le ministère dans un communiqué, ajoutant que « jusqu’à présent, aucun décès lié à la maladie (n’avait) été signalé dans la littérature scientifique mondiale ».

Une maladie transmise par des insectes et des moustiques

Les autorités disent par ailleurs enquêter sur un autre décès, pour lequel on suspecte aussi la fièvre d’Oropouche, dans l’État de Santa Catarina (sud).

Transmise par des insectes et des moustiques, la fièvre d’Oropouche a été détectée pour la première fois au Brésil en 1960, dans le sang d’un paresseux. Depuis, des cas ont été signalés, principalement en Amazonie et dans d’autres pays d’Amérique latine. Selon le gouvernement brésilien, au moins 7.236 cas ont été signalés dans le pays.

La maladie présente des symptômes similaires à ceux de la dengue, bien que plus légers. Les autorités sanitaires brésiliennes examinent également six cas possibles de transmission verticale de la maladie, c’est-à-dire entre une mère enceinte et son enfant.

Ces premiers décès annoncés par le Brésil coïncident avec une épidémie de dengue qui sévit dans le pays cette année, la pire de son histoire, avec au moins 4.824 morts confirmées depuis le 1er janvier.

Article original publié sur BFMTV.com

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