dimanche, décembre 21
Amanda Seyfried dans l’adaptation au cinéma du best-seller « La Femme de ménage », de Freida McFadden.

Quand il a reçu le pitch de La Femme de ménage, l’éditeur Frédéric Thibaud n’était pas convaincu. « Nous étions en 2021, et les thrillers domestiques et psychologiques [comme Les Apparences, de Gillian Flynn, paru en 2012, ou La Fille du train, de Paula Hawkins, en 2015] ne se vendaient plus du tout. Tout le monde disait qu’il n’y avait plus de marché », se souvient, de Normandie, où il réside, le cofondateur de City Editions. Mais les réserves initiales de Frédéric Thibaud cèdent cependant à la lecture du texte qui, dit-il, le « happe ».

A l’époque inconnue au bataillon, l’autrice, Freida McFadden (un nom de plume construit à partir de l’acronyme du Fellowship and Residency Electronic Interactive Database, la plateforme américaine qui oriente les étudiants en médecine dans les différents services hospitaliers) exerce comme médecin à New York, où elle vit avec son mari et ses deux enfants.

Aujourd’hui âgée de 45 ans, elle écrit depuis près de deux décennies, à la chaîne et sur son temps libre, ces thrillers psychologiques qu’elle a longtemps mis elle-même en ligne sur la plateforme d’autoédition d’Amazon, KDP, très populaire aux Etats-Unis. Un éditeur de la maison d’édition anglaise Bookouture, propriété du groupe Hachette, l’a ensuite convaincue de publier via le circuit traditionnel ce manuscrit « trop sombre » qu’elle gardait pour elle, l’histoire d’une reprise de justice qui se fait embaucher comme employée de maison dans une famille riche et dysfonctionnelle.

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