mercredi, mars 26

L’un des principaux défis auquel fait face les nouvelles autorités syriennes est celui de l’intégration de la région du nord-est du pays, actuellement contrôlée par les Kurdes. Ces dernières semaines, les évènements se sont succédé, avec notamment la signature d’un accord entre Damas et les Forces démocratiques syriennes menées par les Kurdes.

On l’a appris dans le prolongement de l’un des points de bascule de ces dernières semaines pour tous les Syriens, y compris les Kurdes : le massacre de plus de 1 200 alaouites sur la côte syrienne par des milices sous l’autorité de Damas. Quatre jours plus tard, l’accord qui prévoit d’intégrer la région du nord-est syrien – dominée par les Kurdes – à la Syrie a donc été signé.

Une manière pour le président intérimaire Ahmed al-Charaa d’absorber la colère de la population syrienne et de montrer sa volonté d’intégrer et de protéger toutes les composantes du pays. Pour les autorités kurdes, il s’agit d’une victoire, car face à l’urgence, Ahmed al-Charaa a fini par céder sur certains points.

Le texte est surtout un accord de principe sur une intégration progressive des Forces démocratiques syriennes (FDS) et des institutions de l’Administration autonome du nord-est syrien. Il y a encore de nombreuses questions sans réponse, et en particulier sur l’avenir des combattants kurdes.

Désarmement du PKK

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