Le ministre de l’Économie Roland Lescure a affirmé mardi 23 décembre sur BFMTV/RMC que la cyberattaque qui a touché lundi La Poste et ses services en ligne de suivi du courrier et de banque en ligne a « baissé en intensité » mais « se poursuit ».
La Poste a confirmé à l’AFP que l' »attaque est toujours en cours ». « Aucune donnée personnelle n’a été aspirée », a par ailleurs déclaré Roland Lescure.
« Si vous avez demandé un colis pour Noël, vous n’avez pas aujourd’hui les moyens d’aller voir sur le site où il en est, mais le colis, lui, est en train d’arriver », a-t-il assuré, expliquant que « la priorité des priorités, c’est de faire en sorte que les colis arrivent à temps pour Noël ».
Les postiers « mettent les bouchées doubles pour y arriver et ils me disent que oui, ils vont y arriver ».
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La cyberattaque intervient au début de la semaine des fêtes de Noël, période la plus dense pour La Poste. Sur les deux derniers mois de l’année, La Poste trie et distribue 180 millions de colis.
C’est un « incident de type ‘déni de service' », selon les termes de La Poste. Ce type d’attaque informatique consiste à surcharger des sites web ou des applications par des requêtes ciblées de telle sorte à les rendre inaccessibles.
Les paiements en ligne de La Banque Postale ne restaient possibles qu’avec une authentification par SMS, a expliqué lundi La Poste, précisant que la distribution du courrier et des colis était aussi affectée.
Lundi matin, le groupe BPCE (Banque Populaire, Caisse d’épargne) a lui été victime « d’un dysfonctionnement interne » et « temporaire » sur les applications et les sites internet.
Avec AFP



