jeudi, avril 10

Le président sud-coréen Yoon Suk-yeol a « violé » la Constitution en déclarant la loi martiale en décembre, a déclaré vendredi la Cour constitutionnelle dans son arrêt qui confirme la destitution du chef de l’État.

L’avenir politique de la Corée du Sud sera sans Yoon Suk-yeol. La Cour constitutionnelle a confirmé vendredi 4 avril à l’unanimité la destitution du président Yoon Suk-yeol, le chassant définitivement du pouvoir pour sa déclaration désastreuse de la loi martiale en décembre.

Dans un arrêt accablant lu par son président Moon Hyung-bae, la Cour a estimé que les actions de Yoon Suk-yeol avaient « violé les principes fondamentaux de l’État de droit et de la gouvernance démocratique ». « Nous prononçons la décision suivante, avec l’accord unanime de tous les juges : (nous) destituons le défendeur Yoon Suk-yeol », a-t-il dit.

Yoon Suk-yeol « ne s’est pas contenté de déclarer la loi martiale, mais a commis des actes qui ont violé la Constitution et la loi, notamment en mobilisant les forces militaires et policières pour empêcher l’Assemblée nationale d’exercer son autorité », a dit la Cour dans son arrêt.

Avec AFP

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