mardi, octobre 22

Après les grands engagements, l’heure est aux mesures concrètes. La 16e conférence des parties sur la biodiversité (COP16), qui s’est ouverte lundi 21 octobre et se tient jusqu’au 1er novembre à Cali en Colombie, doit donner corps à l’accord de Kunming-Montréal de 2022, un texte relativement ambitieux qui avait été arraché en pleine nuit après un coup de marteau surprise du président chinois, lassé des recours sans fin.

Une poignée de chefs d’État sud-américains et africains, dont le Brésilien Lula, vont faire le déplacement pour marquer leur soutien à cette conférence cruciale pour l’avenir de l’humanité, dépendante de dizaines de milliers d’espèces qui l’entourent pour son alimentation, sa santé, son chauffage ou encore son bien-être.

À l’échelle planétaire, les populations d’animaux sauvages ont perdu en moyenne 73 % de leurs individus en cinquante ans, selon le dernier rapport du Fonds mondial pour la nature (WWF) qui, malgré une méthodologie imparfaite, reste un document de référence. Plus de 28 % des espèces sont toujours menacées, selon l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), éditrice de la fameuse liste rouge. Et plus de 6,3 millions d’hectares de forêt ont encore été détruits en 2023.

La biodiversité, un investissement à « 8 % d’intérêts »

« Il est absolument vital que la biodiversité de 2050 soit meilleure que celle de 2020 », explique Andy Purvis, directeur de recherche au Muséum d’histoire naturelle de Londres et professeur […] Lire la suite

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