Le Tchad subit toujours les conséquences des fortes pluies qui se sont abattues sur le pays. La capitale, Ndjamena, n’a pas été épargnée : rues inondées, maisons écroulées, alors que le service national de météorologie annonce d’autres pluies dans les prochains jours, jusqu’à début septembre.
Avec notre correspondant à Ndjamena, Olivier Monodji
Israël Yamadji habite Farcha, dans le 1ᵉʳ arrondissement de la capitale du Tchad, Ndjamena. Samedi 17 août, sa vie a changé quand les trois chambres de sa maison se sont écroulées à cause des précipitations. Sa famille a donc dû quitter la capitale pour aller au village.
« C’est vraiment une situation qui est terrible, la maison est déjà écroulée et on ne sait pas là où on doit mettre les enfants. Je suis vraiment énervé, je déplore même d’être au Tchad parce que pour les inondations, on doit vraiment trouver une solution ».
La pirogue comme seul moyen de transport
À Boutalbagar, dans le 7ᵉ arrondissement, la pirogue reste le moyen de déplacement le plus rapide. Des trajets qui coûtent entre 100 et 500 francs CFA. Eric Yamine, fonctionnaire, vient de traverser le quartier sur une barque.
« Nous avons du courage parce que vivre, par exemple dans le quartier Boutalbagar où nous nous trouvons, n’est pas vraiment facile. La pirogue, c’est un moyen absolu pendant cette période, c’est pas facile en fait ».
Face à cette situation, les N’djamenois appellent à l’aide.
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