Les élections législatives en Belgique ont eu lieu le 9 juin dernier. Depuis, il n’y a toujours pas de gouvernement fédéral dans le royaume. Pourtant, les élections avaient consacré une victoire de la droite et du centre-droit, y compris en Wallonie francophone, traditionnellement plus à gauche.
Avec notre correspondant à Bruxelles, Jean-Jacques Héry
Dans un pays de coalition gouvernementale, cela laissait penser que les négociations allaient être beaucoup plus faciles qu’habituellement, avec une alliance de partis moins hétéroclite, promettant la conclusion très rapide d’un accord de gouvernement. Et pourtant, les discussions entre les cinq partis autour de la table – flamands et francophones – tentant de former une coalition majoritaire s’éternisent maintenant depuis plus de 6 mois… On espère maintenant un accord et un gouvernement pour le début du mois de janvier, après ces 6 mois et quasi 200 jours sans gouvernement.
Les médias belges n’arrivent plus à compter le nombre de visites du chef des conservateurs flamands (N-VA), Bart De Wever au palais royal. Celle de vendredi dernier était la 14ᵉ selon certains, la 16ᵉ disent d’autres pour celui qui a été nommé « formateur » en charge des discussions de coalition.
C’est à ce titre que le chef de la N-VA, les conservateurs flamands, doit rendre compte régulièrement au roi Philippe de l’avancée des négociations entre les cinq partis théoriquement prêts à passer un accord.
Autour de la table, les conservateurs du N-VA, les chrétiens démocrates et les socialistes côté flamand, les libéraux du MR et les centristes côté wallon.
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