Merci pour vos mots et joyeux Noël également ! C’est tout sauf une question naïve. Plus de trois ans après le lancement de son offensive en Ukraine, le président russe cherche à attirer de nouveaux « volontaires » pour combattre sur le front. Et pour cela, les autorités russes promettent des soldes mirobolantes, des avantages sociaux alléchants, des primes importantes, à grand renfort de campagnes de propagande diffusées dans les rues, au sein des universités, sur les réseaux sociaux, ou à la télévision, comme nous l’écrivions dans cet article.
Ainsi, Vladimir Poutine a décidé, en juillet 2024, de doubler la solde mensuelle des contractuels, passée de 195 000 roubles à 400 000 roubles (un peu moins de 4 000 euros) somme que les régions sont censées abonder. Soit dix fois plus que le salaire moyen.
A ce pactole s’ajoute une prime forfaitaire de 1,2 million de roubles versée à l’engagement. Non imposables, ces revenus sont assortis de privilèges offerts aux combattants et à leurs familles, entre autres des crédits immobiliers à taux préférentiels, un accès aux plus prestigieuses universités du pays sans examen d’entrée, une retraite confortable, ainsi qu’un statut social.
Du côté ukrainien, selon Les Echos : un soldat sur le front gagne actuellement l’équivalent de 3 000 euros par mois. Ce montant est également détaillé par The new voice of Ukraine, qui évoque un chiffre un peu en deçà. Le site rapporte que tous les militaires des forces armées reçoivent un salaire mensuel de base qui, pour 2025, est d’environ 20 000 hryvnias par mois (soit environ 400 euros) comme minimum légal. Ceux qui servent dans des zones de combat reçoivent des primes significatives, souvent entre 30 000 et 100 000 hryvnias par mois selon la nature de leur tâche et leur exposition directe au combat – ce qui donne un montant compris entre 1 800 et 2 400 euros par mois. Les montants varient toutefois selon les primes de combat, le grade, etc.





Amine Algérie