mercredi, septembre 25

INTERNATIONAL – « J’appelle à nouveau à un cessez-le-feu immédiat à Gaza, au retour des saucisses… » Un extrait d’un discours du Premier ministre britannique Keir Starmer prononcé ce mardi 24 septembre à Liverpool, dans lequel il trébuche sur le mot « otage », est devenu viral.

Le dirigeant travailliste s’exprimait au congrès de son parti, revenu au pouvoir en juillet après 14 ans de règne conservateur, dans la ville du nord-ouest de l’Angleterre.

Keir Starmer, qui a appelé « à la retenue » et à « la désescalade » à la frontière entre Israël et le Liban après de nouvelles frappes israéliennes contre le Hezbollah, a également rappelé la position du Royaume-Uni en faveur d’un cessez-le-feu « immédiat » à Gaza.

Grosse gaffe

« J’appelle à nouveau à un cessez-le-feu immédiat à Gaza, au retour des saucisses (sausages en anglais, NDLR)… des otages (hostage en anglais, NDLR) », a-t-il déclaré, en référence aux otages israéliens enlevés lors d’une attaque d’une ampleur sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023.

Presque immédiatement après avoir été prononcée, cette phrase est devenue virale sur les réseaux sociaux. Mardi soir, elle était le deuxième contenu le plus partagé sur X (ex-Twitter).

Les tabloïdes britanniques comme la presse internationale ont eux aussi relevé le lapsus, le qualifiant de « bourde » ou de « gaffe ». Keir Starmer n’a pour l’instant pas réagi à son erreur qui fait tant parler.

Déjà sous pression après moins de trois mois au pouvoir, Keir Starmer a affirmé au congrès de son parti sa détermination à « reconstruire le Royaume-Uni » après 14 ans de règne conservateur, mais prévenu que ce serait un « projet à long terme ».

La popularité de Keir Starmer déjà en berne

« Ne vous trompez pas, le travail de changement a commencé », a lancé Keir Starmer aux milliers de militants présents à Liverpool, énumérant les premières mesures de son gouvernement pour la transition énergétique, le contrôle de l’immigration illégale, la construction de logements et l’amélioration des transports.

Promettant « la lumière au bout du tunnel », il s’est engagé à « changer » le pays « brique par brique », comme il a changé le Labour depuis qu’il en a pris les rênes, en 2020, pour aboutir à sa large victoire aux législatives du 4 juillet dernier.

Répondant aux critiques sur certaines premières mesures prises par son gouvernement, notamment la suppression d’un chèque énergie pour les retraités, il a affirmé qu’il avait un « devoir » de prendre « les décisions nécessaires » pour le pays. « Ce sera dur à court terme, mais à long terme, c’est la bonne chose à faire pour notre pays », a-t-il insisté.

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