jeudi, septembre 19

Les Jeux paralympiques entrent dans leur dernière ligne droite, avec un dernier week-end à venir qui s’annonce magnifique.
Mais une question interpelle depuis le début de la compétition : pourquoi, au moment de monter sur le podium, les athlètes se voient remettre une peluche de la Phryge ?
Pour rappel, les médaillés olympiques avaient, eux, droit à une affiche collector.

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Jeux olympiques et paralympiques

C’est un détail qui n’en est pas un. Avec déjà plus de 50 breloques gagnées, la délégation française réalise jusqu’ici d’excellents Jeux paralympiques, avec une cinquième place provisoire au classement des médailles au-dessus de l’objectif du top-8 annoncé. Au fil des cérémonies officielles, un élément a interpellé : les lauréats reçoivent une peluche Phryge personnalisée, quand leurs homologues des Jeux olympiques héritaient d’une affiche soigneusement emballée. 

L’explication est relativement simple, puisqu’il s’agit de faciliter la vie des para-athlètes. « Il est plus facile pour les para-athlètes de manipuler une Phryge, qui est par définition molle, que la boîte-poster, qui est dure », a indiqué le Comité d’organisation à Franceinfo. « Cette mascotte est plus accessible en fonction du handicap. Par exemple, si on est dépourvu de bras, on peut la poser sur l’épaule », a précisé Ludivine Munos, ancienne para-nageuse et responsable de l’intégration paralympique au sein de Paris 2024, sur le plateau de Télématin

À noter que la para-Phryge est équipée d’une lame de sport à la jambe droite. La couleur de cette prothèse change en fonction de la performance (dorée pour une première place, argentée pour une deuxième, bronzée pour une troisième). Le mot « bravo » est cousu sur le dos de la peluche, tandis que le même terme est également gravé en braille sous la partie dure de la lame. 

Dans les faits, le protocole officiel est inversé par rapport aux JO. En effet, les athlètes olympiques se voyaient remettre l’affiche collector de l’événement lors de leur montée sur le podium, puis une Phryge lors de leur retour au village olympique. C’est l’inverse pour les para-athlètes, qui récupèrent donc bien, loin des caméras, leur emblématique coffret d’une quarantaine de centimètres. 


M.G

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