Edgar Grospiron s’est déclaré candidat pour présider le comité d’organisation des JO d’hiver 2030.
L’ancien champion olympique de ski de bosses se présente en « leader qui sait motiver et fédérer ».
Martin Fourcade a finalement jeté l’éponge et le nom du futur patron de l’organisation des JO 2030 reste encore inconnu. Mais une nouvelle candidature, celle d’Edgar Grospiron, a officiellement été déposée ce mardi. « Ce projet ambitieux et collectif a besoin d’un leader qui sait motiver et fédérer », estime le premier champion olympique de l’histoire du ski de bosses (1992). « Il faut aller vite, fédérer et embarquer tout le monde autour d’une vision (claire et pragmatique) », martèle-t-il. « Je prends le projet tel qu’il est, tel qu’on me l’a présenté. Je n’ai pas de velléité à tout changer. Il faut juste se concentrer pour livrer la meilleure version de ce qui a été promis au CIO », poursuit l’intéressé.
Par ailleurs, « je suis aligné avec les conditions qui m’ont été annoncés par David Lappartient et confirmées par les présidents de région, Laurent Wauquiez et Renaud Muselier », ajoute l’ancien skieur reconverti en conférencier. Un paramètre loin d’être anodin, puisque l’opposition des deux élus avait entraîné le retrait de l’ancien biathlète. À noter que « c’est le CNOSF (comité olympique) qui (l’)a approché ». « Je n’ai rien demandé, rien sollicité, même si je suis touché et honoré qu’on fasse appel à moi », souffle encore le natif de Saint-Julien-en-Genevois.
Pour rappel, la création du comité d’organisation des Jeux Olympiques (Cojo), qui traine depuis plusieurs mois, est prévue le 18 février. L’ex-Premier ministre Michel Barnier, missionné pour mettre l’instance sur les rails, avait indiqué lundi à l’AFP avoir reçu de 8 à 9 candidatures pour sa présidence. Parmi les autres noms figure notamment celui de l’ancienne championne de patinage et ex-présidente de la fédération des Sports de glace, Nathalie Péchalat.