Sans rivale dans une course qu’elle a survolée, Pauline Ferrand-Prévot a remporté en patronne le VTT cross-country, dimanche 28 juillet, sur la colline d’Élancourt (Yvelines).
À 32 ans, celle qui n’était jamais montée sur un podium olympique en trois participations a apporté à la France sa deuxième médaille d’or dans ces Jeux.
Le jour de gloire de Pauline Ferrand-Prévot. Grande favorite pour l’or en VTT cross-country, « PFP » a mis fin de la plus belle des manières à son incroyable malédiction aux Jeux, dimanche 28 juillet, sur la colline d’Élancourt, dans les Yvelines. Jamais médaillée ni même montée sur un podium olympique en trois participations, la championne aux 18 titres de championne du monde, sur route, en VTT, en cyclo-cross et gravel, auxquels il faut ajouter 31 maillots nationaux, toutes disciplines confondues, est allée chercher en patronne la breloque faite du plus beau métal qui soit dans sa discipline de prédilection. Un titre qui fait assurément d’elle la plus grande athlète de son sport.
Après avoir subi un échec cinglant à Londres en 2012 (26ᵉ), elle a été contrainte à l’abandon à Rio, quatre ans plus tard, avant de caler à Tokyo (10ᵉ) en 2021. En 2024, sur la colline d’Élancourt, où elle a fini prometteuse 3ᵉ place lors du test event à l’automne dernier, la double championne du monde en titre s’est réconciliée à jamais avec les Jeux olympiques. Elle a tout simple survolé la course, arrivant en roue libre avec 2’57 » d’avance sur sa première poursuivante.
« J’ai du mal à y croire. J’étais comme un robot aujourd’hui. Je suis super contente, mais je ne sais pas quoi dire tellement c’est énorme », a commenté la nouvelle championne olympique. « À la fin, j’ai un peu moins forcé parce que je savais qu’il ne fallait pas que je fasse d’erreur. »
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