vendredi, septembre 13

Ils et elles vont faire briller Paris 2024.
À l’occasion des Jeux olympiques, TF1info s’intéresse aux facettes méconnues d’athlètes, plus ou moins célèbres, qui vont marquer l’événement à leur façon.
Une bande dont fait partie la Française Mélanie De Jesus Dos Santos, qui n’est plus du tout celle qu’elle était à Tokyo il y a trois ans.

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Jeux Olympiques de Paris 2024

Paris 2024 ne serait rien sans eux. À l’occasion des Jeux olympiques, TF1info vous propose une série de mini-portraits d’athlètes français et internationaux qui vont marquer la grand-messe de l’olympisme en France. Des femmes et des hommes gagnant, plus que jamais, à être connus. Focus sur Mélanie De Jesus Dos Santos, espoir majeur de médaille pour la délégation française qui a retrouvé le goût de la gymnastique auprès de la légende Simone Biles.

Prénom : Mélanie

Nom : De Jesus Dos Santos

Surnom : « MDJDS »

Date de naissance : 5 mars 2000 (24 ans)

Nationalité : Française

Discipline : Gymnastique artistique

Palmarès olympique : 6e au concours général par équipe et 11e au concours général individuel, 6e aux barres asymétriques à Tokyo en 2021.

La gymnaste Mélanie De Jesus Dos Santos, photographiée lors des Championnats du monde à Anvers en octobre 2023, est l’une des grandes chances de médailles françaises aux JO de Paris 2024. – KENZO TRIBOUILLARD / AFP

Ces Jeux olympiques parisiens ont bien failli se faire sans elle. Absente à Rio en 2016 pour cause de blessure au genou, Mélanie De Jesus Dos Santos reconnaît elle-même être « passée à côté de ses Jeux à Tokyo » cinq ans plus tard « car on (lui) a mis la pression ». « Je retiens ma 6e place aux barres mais la 11e place au concours général, ce n’est pas ma place », glisse-t-elle à Libération en juin après avoir conquis son quatrième titre de championne de France de gymnastique artistique. Son objectif à Paris cet été ? Décrocher une médaille, « peu importe laquelle ».

La jeune femme de 24 ans qui se présentera devant le public n’a rien à voir avec celle qui, après son échec olympique, a perdu le goût de sa passion. Et a même songé à remiser son justaucorps définitivement au placard. « Je n’avais plus envie », lâche-t-elle dans Gala. Pendant neuf mois, elle arrête tout. Il lui faut tout changer pour se remotiver, à commencer par son environnement. 

Prépa mentale et liberté

En 2022, la Martiniquaise quitte Saint-Etienne, où elle venait de passer les dix dernières années de sa vie, pour les États-Unis. C’est au World Champion Center de Houston, au Texas, qu’elle trouve un souffle nouveau. Une ville qu’elle n’a pas choisie au hasard car c’est là que s’entraîne Simone Biles, la légende de la discipline qui a joué un grand rôle dans le retour aux affaires de la Française.

En plus d’avoir partagé la scène du « Gold Over American Tour », une grande tournée réunissant les meilleures gymnastes américaines, les deux championnes évoluent auprès des mêmes entraîneurs, les Français Laurent et Cécile Landi. Outre-Atlantique, Mélanie De Jesus Dos Santos a pris confiance en sa gymnastique et en la femme qu’elle est devenue. Plus libre, plus autonome, plus à l’écoute aussi. « En France, je n’avais pas de psy ou de prépa mentale. C’est seulement en étant au Texas que j’ai constaté à quel point c’était important d’être bien dans sa tête », note auprès de Libération la quadruple championne d’Europe qui s’exprime désormais aussi bien en français qu’en anglais.

À Paris, Mélanie De Jesus Dos Santos veut « s’approcher de l’excellence » à laquelle elle aspire en s’entraînant 30 heures par semaine. Le rêve d’une vie qu’elle tentera de concrétiser accompagnée de la maison Dior et du groupe LVMH dont elle est désormais l’une des égéries. Et si c’était elle qui amenait à l’équipe de France de gymnastique artistique féminine sa première médaille olympique depuis l’or d’Emilie Le Pennec aux barres asymétriques il y a 20 ans ?


Delphine DE FREITAS

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