Lundi après-midi, un homme de 42 ans a été sauvé de la noyade grâce à la réactivité de deux gendarmes qui, par chance, étaient en patrouille sur le lac d’Annecy.
L’homme a raconté son sauvetage aux journalistes du JT de TF1.
Suivez la couverture complète
Le 13H
Deux jours après son sauvetage sur le lac d’Annecy, Koffi Adanih rencontre ses anges gardiens, comme il les appelle. « On est très heureux de vous revoir en bonne santé », lui dit l’un des agents en lui remettant un écusson des gendarmes.
Lundi 19 août, ce père de famille avait loué un bateau avec ses proches. Pendant la sortie, il décide de plonger dans le lac pour se rafraîchir, mais avec le soleil, sa température corporelle est élevée. Dans l’eau, il est victime d’un choc thermique et fait un malaise. « Je n’avais pas la force de me débattre. J’étais exténué, fatigué. (…) C’est comme si on m’avait bloqué, je n’arrivais pas à faire de mouvements », raconte le rescapé dans le JT de TF1 visible en tête de cet article.
En France, 40% des noyades surviennent dans les lacs et les rivières
Sous le choc, les proches de Koffi n’arrivent pas à manœuvrer le bateau pour le remonter. Deux passants voient l’homme se noyer à une dizaine de mètres du bord, ils se jettent à l’eau et tentent de l’aider. En pleine patrouille, les gendarmes se précipitent vers la victime. « On a une bouée rigide à bord de l’embarcation qu’on s’empresse de lancer avec une corde très très longue », détaille l’adjudant Thibaud Grillot, pilote d’embarcation de la gendarmerie à la brigade de Saint-Jorioz (Haute-Savoie).
Koffi est finalement ramené jusqu’à la rive avant d’être transporté à l’hôpital.
Les gendarmes appellent aujourd’hui à la vigilance. Les chocs thermiques sont la cause d’une noyade sur deux dans le lac. « C’est l’été, les gens sont insouciants, ils aiment profiter du soleil. Et parfois, ils oublient les règles simples de bon sens », souligne l’adjudant Thibaud Grillot. Tout l’été, les gendarmes multiplient les patrouilles pour rappeler les bons gestes. « On a tendance à penser qu’il n’y a pas de danger et qu’on est tous en vacances et que tout va bien se passer mais il faut y penser », confirme une jeune femme.
En France, 40% des noyades surviennent dans les lacs et les rivières.