Le Nouveau Front populaire est-il au bord du précipice? De nouvelles déclarations de Jean-Luc Mélenchon allument une mèche déjà bien courte. Le chef de La France insoumise a proféré une menace, quelques heures après la déclaration de politique générale du Premier ministre François Bayrou, suivie immédiatement d’un dépôt de motion de censure par les insoumis.
« Tous ceux qui ne votent pas la censure sortent de l’accord du NFP donc on met des options sur leur circonscription (…) En ne votant pas la censure, le PS met à terre le NFP », à expliqué Jean-Luc Mélenchon à BFMTV.
Cette déclaration survient après plusieurs journées de tractations entre le gouvernement et le Parti socialiste, en vue de la mise en place d’un accord de non-censure contre plusieurs exigences du parti à la rose. Il n’est cependant pas encore clair que le parti d’Olivier Faure estime que ces conditions soient remplies.
Le leader de La France insoumise cherche ainsi à dicter l’avenir de cette coalition composée de quatre partis: les insoumis, les socialistes, les écologistes et les communistes. Théoriquement, un seul parti du groupe ne peut pas donner le ton de toute la coalition.
Le découpage des circonscriptions entre les différents partis de la gauche avait créé des tensions entre les insoumis et les socialistes lors des premières négociations du Nouveau Front populaire après la dissolution surprise de l’Assemblée nationale. Un accord avait été noué après plusieurs journées de tractations, reprenant des bases de la Nupes.
Article original publié sur BFMTV.com
