
Le chorégraphe Jean-Christophe Maillot, directeur des Ballets de Monte-Carlo depuis 1993, n’a peur de rien. Après avoir revisité avec finesse et succès des monuments historiques, dont Casse-Noisette (1999), Cendrillon (1999), La Belle au bois dormant (La Belle, 2001) ou encore Le Lac des cygnes (Lac, 2011), le voilà qui propose sa vision de La Bayadère, dans le spectacle intitulé Ma Bayadère. Ballet somptueusement exotique, créé en 1877 par Marius Petipa (1818-1910), cette œuvre met en scène, dans une Inde fantasmée, le guerrier Solor, secrètement amoureux d’une bayadère, danseuse sacrée, alors qu’il est promis à la fille du raja, Gamzatti. Avec les 50 danseurs de la compagnie monégasque, qui fête cette année son 50e anniversaire, Jean-Christophe Maillot, qui a créé 80 ballets depuis ses débuts, en 1983, inscrit ses pas précis et inspirés entre hier et aujourd’hui.
Quels sont les enjeux de la relecture de ce ballet complexe du répertoire classique qu’est « La Bayadère » ?
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