samedi, octobre 12

Il est de plus en plus difficile de trouver un appartement ou une maison à louer.
L’immobilier tendu constitue souvent un frein pour un salarié embauché.
Afin de ne pas perdre un collaborateur, certaines entreprises proposent de le loger, comme en Vendée.

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LE WE 13H

Franck Wallez réside dans un appartement de 20 m². Il paye un loyer de 500 euros par mois et son bail est de dix mois maximum. C’est son nouvel employeur qui lui propose ce logement. « Je ne cherchais pas plus grand, ça ne sert à rien. Je suis là pour la semaine donc c’est parfait », déclare cet ingénieur chez Ouest-Alu, dans le reportage de TF1 en tête de cet article.

Franck Wallez vient tout juste d’être embauché comme ingénieur dans cette entreprise basée aux Herbiers, en Vendée . Il se rend désormais à son travail à vélo. Sans le soutien de sa société, qui se porte caution, louer sur place n’aurait pas été facile. « Je n’ai pas trouvé de logement à proximité. Lorsque j’en cherchais un, au mois de mai, les logements n’étaient disponibles qu’à partir d’octobre alors que je devais commencer à travailler en juin », témoigne-t-il. Sans l’aide de son entreprise spécialisée dans la construction de structure en aluminium, Franck se serait retrouvé à Cholet, à une trentaine de kilomètres.

« Contrer la précarité »

La résidence où loge Franck Wallez compte une vingtaine d’appartements, dont cinq réservés par son entreprise. C’est un plus pour le prometteur qui gère ce dossier, car sans CDI, il est difficile de se loger . « Au moment où [les salariés] changent d’emploi, ils sont en période d’essai ou ils sont en CDD. Il faut contrer cette précarité sur le marché locatif et la clef, c’est justement que l’entreprise vienne appuyer leur candidature locative », déclare Jérôme Duret, dirigeant du groupe Duret immobilier. 

Aux Herbiers, le taux de chômage est l’un des plus bas de France et les locations manquent.  D’autres entreprises de cette commune, comme le groupe Liébot, hébergent, elles aussi, leurs collaborateurs. La direction du groupe Liébot a ainsi consacré 10.000 euros depuis un an dans cette optique. Plus au sud du département, la commune des Sables-d’Olonne doit également faire face à un marché de l’immobilier tendu. 


La rédaction de TF1info | Reportage : Nicolas Hesse, Renan Hellec

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