samedi, octobre 26

Beyoncé est venue soutenir la candidate démocrate Kamala Harris lors d’un meeting à Houston, au Texas.
« Je ne suis pas ici en tant que célébrité. Je ne suis pas ici en tant que politicienne. Je suis ici en tant que mère », a lancé la chanteuse.
La vice-présidente des États-Unis était dans cet État républicain vendredi pour dénoncer les restrictions et interdictions de l’avortement.

Les stars continuent de s’engager dans la campagne présidentielle américaine . Vendredi 25 octobre à Houston (Texas) c’est la chanteuse Beyoncé qui est venue apporter son soutien à la vice-présidente des États-Unis et candidate démocrate Kamala Harris, qui avait choisi de se rendre dans cet État républicain pour dénoncer les restrictions et interdictions de l’avortement. Beyoncé a prononcé un court discours pour dénoncer les atteintes aux droits des femmes et notamment à leur droit d’avorter dans une vingtaine d’États, dont son Texas natal.

« Je ne suis pas ici en tant que célébrité. Je ne suis pas ici en tant que politicienne. Je suis ici en tant que mère », a dit sur scène la chanteuse, présente avec sa sœur et sa maman. « (Je suis) une mère inquiète du sort du monde dans lequel mes enfants et tous nos enfants vivent », a continué l’artiste de 43 ans.

Il est temps pour l’Amérique d’entonner une nouvelle chanson

Beyoncé

Celle qui a donné à la campagne de Kamala Harris son hymne officiel avec sa chanson « Freedom » (« Liberté ») s’est adressée à « tous les hommes et les femmes qui sont dans cette salle et qui nous regardent dans tout le pays ». « Nous avons besoin de vous », a-t-elle ajouté. « Nous sommes à l’aube d’un changement incroyable, historique. » « Il est temps pour l’Amérique d’entonner une nouvelle chanson. Une chanson qui a commencé il y a 248 ans. Les vieilles mélodies de la discorde et du désespoir ne résonnent plus. Les générations d’êtres chers qui nous ont précédés murmurent une prophétie, une quête, un appel, un hymne », a continué la star. « Nos voix chantent un refrain d’unité. Elles chantent la dignité et l’opportunité. Êtes-vous tous prêts à ajouter votre voix à ce nouvel hymne de l’Amérique ? »

À la suite de la star planétaire, deux habitantes du Texas ont raconté sur scène devant un public de plus de 20.000 personnes comment elles n’ont pas reçu les soins de santé nécessaires à cause des nouvelles lois et comment elles ont failli mourir. La Cour suprême américaine a mis fin en 2022 à la protection fédérale du droit à l’interruption volontaire de grossesse et Donald Trump se félicite régulièrement d’être à l’origine de cette décision au travers de ses nominations de juges conservateurs quand il était président.


J.F. avec AFP

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