Retraité de l’équipe de France depuis fin septembre, Antoine Griezmann ne compte pas revenir sur cette décision.
Les Bleus, c’est « complètement » fini, a-t-il assuré mercredi soir, en marge de la victoire de l’Atlético de Madrid face au PSG en Ligue des champions.
Antoine Griezmann dans un stade français, voilà une image devenue rare. Et elle le restera. Victorieux mercredi soir avec son club de l’Atlético de Madrid face au PSG (2-1) (nouvelle fenêtre), sur la pelouse du Parc des Princes, l’ancien vice-capitaine des Bleus a confirmé sa retraite internationale, annoncée un mois plus tôt (nouvelle fenêtre). « Je ne vais pas revenir en arrière », a-t-il indiqué au micro de Canal+ (nouvelle fenêtre). Il n’y aura donc pas de 138ᵉ sélection pour l’ex-attaquant de l’équipe de France, qui a disputé son ultime match avec le maillot frappé du coq en septembre.
Son annonce surprise (nouvelle fenêtre), en pleine saison, n’était « pas du tout un coup de tête », a poursuivi le champion du monde 2018, qui effectuait pour la première fois son retour en France (nouvelle fenêtre) depuis cette décision. « C’était mûrement réfléchi. J’ai été très fier et très surpris de tous les jolis messages reçus de supporters ou personnes du milieu du foot, je suis très heureux, j’ai été très touché. Je suis content d’avoir laissé cette belle trace. »
Didier Deschamps avait appelé Antoine Griezmann en Bleu pour la première fois en mars 2014, et n’avait cessé de le convoquer pendant une décennie, faisant du meilleur passeur de l’histoire de l’équipe de France l’un de ses hommes de base… Jusqu’à l’Euro 2024, où Griezmann a entamé plusieurs matchs clés sur le banc. Le sélectionneur tricolore doit annoncer ce jeudi sa liste pour le rassemblement du mois de novembre, au cours duquel les Bleus affronteront Israël et l’Italie en Ligue des Nations. Sans Antoine Griezmann.