lundi, juillet 8

Lors d’une réception jeudi à la Maison Blanche pour la fête nationale, Joe Biden a fait savoir qu’il n’avait « pas l’intention » de s’en « aller. »
Le président américain tente tant bien que mal de braver une tempête politique d’une violence inouïe, déclenchée par son piètre débat d’il y a une semaine face à Donald Trump.

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Présidentielle américaine : l’âge de Joe Biden au centre de l’attention

Se maintenir coûte que coûte ? Joe Biden, qui se bat pour sauver sa candidature à la présidentielle, a assuré jeudi qu’il n’avait « pas l’intention de s’en aller », dans un bref échange avec un partisan. Lors d’une réception donnée à la Maison Blanche à l’occasion de la fête nationale américaine, une personne dans l’assistance a lancé : « Continuez à vous battre ! Nous avons besoin de vous ! » au président américain, qui a répondu : « Vous pouvez compter sur moi. Je n’ai pas l’intention de m’en aller. »

Le démocrate de 81 ans, incapable jusqu’ici d’effacer la désastreuse impression laissée par son débat raté face à Donald Trump, il y a une semaine, avait invité des militaires et leurs familles pour un barbecue du 4 juillet.

Déclaration spontanée

Après un court discours lu sur un prompteur, Joe Biden a pris un micro pour s’adresser de manière spontanée à l’assistance. « Nous avons une dette envers vous », a-t-il dit à l’intention des familles de militaires, qu’il a remerciées « de tout son cœur ».

Le président américain s’est ensuite lancé dans une anecdote sur la circulation routière. « Quand j’étais sénateur il y avait toujours des bouchons sur les autoroutes. Il n’y a plus de bouchons », a-t-il lancé, faisant rire le public. « Donc pour que j’arrête de parler, ils me disent ‘Les routes sont fermées, monsieur le président' », a dit Joe Biden avant de quitter l’événement.

Ce n’est pas la première fois que le président américain blague sur le fait que le moindre de ses déplacements provoque des embouteillages et donc le mécontentement des automobilistes concernés, parce que les routes sont fermées pour laisser passer son imposant convoi.


A.S avec l’AFP

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