mardi, octobre 15

Audience à guichets fermés ! Le service d’ordre a refusé du public et les journalistes ont travaillé serrés comme des sardines – toute la presse étrangère était là –, lundi 14 octobre, au tribunal judiciaire de Paris, où le procès des assistants parlementaires du Rassemblement national entre dans sa troisième semaine.

Après Fernand Le Rachinel (880 000 euros détournés, selon les calculs de l’accusation) et Bruno Gollnisch (1,04 million), ex-députés européens, Marine Le Pen est venue, à son tour, s’expliquer sur les « détournements de fonds publics » qui lui sont reprochés – ceci expliquant cette affluence.

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L’actuelle présidente du groupe RN à l’Assemblée nationale est soupçonnée d’avoir pris en charge les contrats de plusieurs permanents de son parti en puisant dans l’enveloppe que le Parlement européen avait mise à sa disposition pour rémunérer ses assistants, entre 2009 et 2016, alors qu’elle siégeait à Strasbourg. Catherine Griset, son assistante puis cheffe de cabinet au « paquebot » (siège du RN), Thierry Légier, Micheline Bruna et Guillaume L’Huiller, respectivement garde du corps, secrétaire particulière et « dircab » de son président d’honneur de père, Jean-Marie Le Pen, auraient profité ainsi de ce « détournement ». Ils sont poursuivis pour « recel ».

La question de la rémunération de Mme Griset

« Le programme d’aujourd’hui porte sur la rémunération de Mme Griset », annonce la préside […] Lire la suite

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