Un pan entier de montagne s’est effondré jeudi en fin de journée sur une route départementale de l’Isère.
Aucune victime n’est à déplorer, mais les recherches continuent.
Une équipe de TF1 a rencontré des témoins encore sous le choc.
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Le 13H
« La montagne est tombée ! » Les Isérois n’en reviennent pas. Un pan entier d’une montagne s’est effondré, jeudi soir vers 19h, comme le montre la vidéo du JT de TF1 ci-dessus. Plusieurs dizaines de milliers de mètres cubes de roches ont littéralement enseveli la route départementale 1532 en contrebas. Elle est désormais impraticable sur plusieurs centaines de mètres. Des habitants témoignent face à notre caméra : « C’est vraiment impressionnant », « Ça fait peur, je n’en ai pas dormi de la nuit », pouvait-on entendre ce vendredi matin à La Rivière, village où s’est produit l’éboulement, à l’ouest de Grenoble.
Tous ont été alertés par un bruit assourdissant en début de soirée, près d’une carrière, avant de voir les amas de roches s’écrouler : « On a entendu comme des avions de chasse qui passaient au loin, un grondement. Ma fille descendait des escaliers à l’extérieur et elle a ressenti une secousse », raconte un témoin. Aucune victime n’est à déplorer, mais les recherches, menées par une cinquantaine de pompiers et des équipes cynophiles, continuent ce vendredi.
Un éboulement provoqué par les fortes pluies ?
Certains habitants ont même échappé de peu à un drame. C’est le cas de Julien, qui a raconté à RTL qu’il passait au même moment sur cette route avec ces enfants. Un récit que fait entendre notre reportage en tête de cet article : « J’étais avec mon camion et j’ai vu l’effondrement arriver dans le rétroviseur. C’était violent. Il y avait des voitures au loin, à cent mètres derrière moi, et je me suis dit qu’elles pouvaient être prises dedans. Vu la taille des blocs qui tombaient, elles n’auraient eu aucune chance, elles auraient été écrasées. »
Il faudra plusieurs mois pour évacuer les décombres. Pour le maire, Raymond Rolland, l’éboulement serait lié aux pluies abondantes des derniers mois : « C’est du calcaire le Vercors, et on dit souvent que c’est un gruyère, il y a des poches d’eau qui se forment. Forcément, à un moment, ça peut éclater », explique-t-il au micro de TF1. Pour le moment, les secours ont fermé l’accès à la zone et n’excluent pas un nouveau glissement de terrain prochainement.
