
En salle le 17 décembre, Avatar. De feu et de cendres, de James Cameron, promet d’être le succès commercial de cette fin d’année 2025. Ce troisième opus d’Avatar propose aux spectateurs plus de trois heures de grand spectacle, réalisé grâce à un budget monstre de plus de 400 millions de dollars (340 millions d’euros). James Cameron est bien le cinéaste de la démesure, comme en témoignent les archives du Monde.
Son premier long-métrage, Piranha 2. Les Tueurs volants, sorti en France en janvier 1983, est passé sous les radars du quotidien. Il s’agissait d’une commande que James Cameron finira d’ailleurs lui-même par renier. Il faut attendre le 25 avril 1985 pour que Colette Godard, critique théâtre et cinéma du Monde, signe un article élogieux au sujet de Terminator, deuxième film du cinéaste, alors âgé de 31 ans. Arnold Schwarzenegger y campe un robot recouvert de chair et de peau dans un film de science-fiction dont une suite est déjà prévue.
« Ce premier épisode est un modèle du genre, manifestement réalisé avec un budget très moyen, mais le côté maquette donne une étrange impression de jouets pris de folie », note la journaliste. Malgré cette petite réserve, Colette Godard est restée cramponnée à son siège : « James Cameron se contente de faire vibrer les nerfs, et comme il n’accorde pas le temps de respirer, on marche à fond. »
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