vendredi, octobre 18

C’est l’une des voix historiques de Radio France Internationale. Après 23 années de collaboration, Kamanda Wa Kamanda Muzembe prend une retraite bien méritée. Ce 27 juillet 2024, vous pouvez entendre à l’antenne et lire sur notre site sa dernière revue de presse congolaise. Et pour son départ, RFI a décidé de rendre hommage au journaliste correspondant à Kinshasa. Kamanda Wa Kamanda nous a donné une interview pour revenir sur son parcours professionnel.

Le téléphone sonne à Kinshasa et au bout de fil, il y a Kamanda Wa Kamanda Muzembe, mais il n’a pas le temps de nous répondre : sa dernière revue de presse n’est pas encore bouclée, le travail avant tout, l’interview attendra. Quelques minutes plus tard, on rappelle et il est disponible pour revenir sur plus de 40 ans de carrière.

RFI : Kamanda, est-ce que le journalisme a été une vocation ?

Kamanda : Non, je voulais devenir médecin, mais il y a eu des répressions étudiantes pendant le régime de Mobutu, au début des années 1970. Des jeunes ont même été enrôlés, plusieurs universités fermées. J’ai échappé à l’enrôlement, mais je n’ai pu m’inscrire dans le cursus de médecine, je me suis donc dirigé vers un cursus de français et de linguistique. Après est arrivé le journalisme, et quand j’ai terminé mes études, je suis rentré au plus grand quotidien du soir de Kinshasa : Elima. J’y suis resté cinq ou six ans avant de présenter le concours de la Voix du Zaïre, à la Radio-Télévision nationale congolaise.

Quels souvenirs gardez-vous de cette période ?

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