Il est comme ça, Matthias Dandois : sympathique et pas du genre à se prendre la tête, malgré ses 380 000 followers sur Instagram et ses dix titres de champion du monde de BMX Freestyle Flat (discipline dans laquelle on réalise des figures sur un sol plat). Prenez le titre de son autobiographie par exemple, Figure du bitume aux éditions Flammarion, sortie le 23 octobre : « C’est mon lieu d’expression, là où j’ai passé la majeure partie de mon temps à travailler mes figures. Mais il y a un double sens derrière ce titre. Un jour, je suis méchamment tombé face contre sol et j’ai un peu de bitume qui s’est incrusté sous mon œil. J’ai donc aussi du bitume dans la figure », explique-t-il, installé dans un café près de Bastille.
À 35 ans, le jeune homme originaire d’Épinay-sur-Orge, « une banlieue qui ne craint pas mais qu’a n’a rien de ouf », fait tout de même face à un sacré paradoxe : c’est une véritable vedette dans un sport de niche, très peu connu du grand public.
Alors, pour tenter de pallier ce manque de visibilité, Matthias Dandois s’est depuis très longtemps imposé une règle assez simple : accepter les sollicitations qui se présentaient face à lui. « Au début de sa carrière, c’est important de répondre “oui” à beaucoup de choses. Quitte à se tromper. Ce n’est pas grave, ça permet d’apprendre. » Avec pas mal de succès, mais on y reviendra.
« Avec les JO, on a placé le BMX sur la carte de France ! »
On s’attendait à le voir se déplacer partout en BMX mais c’es […] Lire la suite