Après Beyoncé, Céline Dion ou encore Abba, le chanteur et guitariste Jack White se plaint lui aussi de l’utilisation par Donald Trump de son catalogue musical dans ses clips de campagne.
« Ne pense même pas à utiliser ma musique, espèce de fasciste. Mes avocats s’occupent de lancer le procès (qui s’ajoutera à tes 5000 autres en cours) », a-t-il écrit, jeudi 29 août, sur Instagram.
La vidéo en question, partagée par l’artiste dans son post, a été postée sur X par Margo Martin, qui fait partie de l’équipe de communication du candidat à la présidentielle américaine.
Dans l’extrait, depuis supprimé, on voyait le milliardaire monter dans son jet privé sur le titre Seven Nation Army, le tube des White Stripes, l’ancien groupe de Jack White.
En 2016, les membres des White Stripes, rarement vus ensemble depuis la séparation du groupe en 2011, s’étaient déjà retrouvés pour dénoncer dans un communiqué commun une vidéo pro-Trump utilisant cette même chanson Seven Nation Army.
De nombreuses menaces
Récemment, la maison de disque de l’emblématique groupe pop suédois ABBA a aussi annoncé avoir demandé à Donald Trump de cesser d’utiliser ses tubes lors de sa campagne pour la présidentielle américaine. Universal Music en Suède a dit avoir repéré plusieurs morceaux du groupe diffusés au moins une fois lors d’événements de la campagne de l’ancien président républicain.
Les équipes de la chanteuse Céline Dion ont également déploré la diffusion non autorisée d’une performance de l’artiste chantant « My Heart Will Go On » – de la bande originale du film Titanic – pendant un meeting de campagne de Donald Trump et de son collistier JD Vance.
« En aucun cas cette utilisation n’est autorisée, et Céline Dion n’approuve pas cette utilisation ou toute utilisation similaire… Et vraiment, CETTE chanson ? », avait-elle écrit dans un communiqué.
Le musicien français Woodkid avait aussi réclamé à Universal d’intervenir pour empêcher l’utilisation de Run Boy Run, son « hymne LGBT+ », par le candidat républicain. Dans le passé, Bruce Springsteen, Neil Young et les Rolling Stones avaient porté plainte ou menacé de le faire pour des circonstances similaires.
Article original publié sur BFMTV.com