La communauté internationale appelle au calme après les affrontements entre Israël et le Hezbollah libanais ces derniers jours.
Le secrétaire général de l’ONU s’est déclaré « inquiet » que le Liban se « transforme (en) un autre Gaza ».
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Israël et le Hamas en guerre
Les appels au calme se sont multipliés ce dimanche 22 septembre de la part de la communauté internationale, les yeux rivés sur la situation au Liban et au Moyen-Orient. Car depuis l’explosion de bipeurs et de talkiewalkies à Beyrouth les 18 et 19 septembre, suivi d’une frappe israélienne en banlieue, les tensions sont maximales entre le mouvement libanais du Hezbollah et Israël.
Un cessez-le-feu réclamé par Londres et Bruxelles
Une « escalade » militaire n’est pas dans « l’intérêt » d’Israël, a ainsi prévenu la Maison Blanche ce dimanche après de nouveaux échanges de tirs dans la nuit. « Nous ne pensons pas que l’escalade de ce conflit militaire soit dans leur intérêt », a déclaré John Kirby, porte-parole de Washington, à la chaine de télé ABC, appelant de nouveau à une issue « diplomatique » au conflit et ajouté que les États-Unis faisaient « tout ce qu’ils peuvent pour essayer d’empêcher que cela ne devienne une guerre totale avec le Hezbollah de l’autre côté de la frontière libanaise ».
En parallèle, l’Union européenne a réclamé l’entrée en vigueur d’un cessez-le-feu « le long de la ligne bleue, tout comme à Gaza », se disant « extrêmement préoccupée par l’escalade au Liban après les attaques de vendredi à Beyrouth », selon Josep Borrell, chef de la diplomatie européenne. Un appel également lancé par Londres, via son ministre des Affaires étrangères, David Lammy : « Ces derniers jours, nous avons assisté à une escalade inquiétante entre Israël et le Hezbollah libanais. Notre message à toutes les parties est clair : nous avons besoin d’un cessez-le-feu immédiat (…) afin de parvenir à un règlement politique ».
À cela s’est ajouté l’inquiétude de l’Égypte. Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a alerté « sur la possibilité d’une escalade dans la région qui conduise à une guerre totale » et qui ruine les efforts entrepris sur les négociations pour un cessez-le-feu à Gaza, entre Israël et le Hamas.
De son côté, le secrétaire général de l’ONU s’est montré pessimiste sur la tournure que peut prendre cette escalade. Sur CNN, António Guterres s’est inquiété en particulier que le Liban devienne un « autre Gaza », tandis que l’enclave palestinienne est bombardée par Tsahal depuis 11 mois. « Pour moi, il est clair que les deux parties ne sont pas intéressées par un cessez-le-feu. Et c’est une tragédie parce que c’est une guerre qui doit cesser. »
