mercredi, octobre 23

L’armée israélienne a confirmé ce mardi soir avoir « éliminé » Hachem Safieddine dans une frappe sur Beyrouth début octobre.
Il était le successeur pressenti de Hassan Nasrallah à la tête du Hezbollah.

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Moyen-Orient : la peur d’un conflit généralisé

L’armée israélienne a confirmé ce mardi 22 octobre avoir « éliminé » le successeur pressenti de Hassan Nasrallah à la tête du Hezbollah, dans une frappe sur Beyrouth début octobre. « On peut maintenant confirmer que lors d’une frappe il y a environ trois semaines, Hachem Safieddine, chef du Conseil exécutif de l’organisation terroriste du Hezbollah, a été tué » dans la banlieue sud de Beyrouth, a affirmé l’armée dans un communiqué. Dans cette frappe, l’armée dit avoir tué aussi Ali Hussein Hazima, un haut responsable du Hezbollah. Le Hezbollah n’a pas réagi immédiatement à cette annonce israélienne.

Le contact avec Safieddine « perdu » depuis des frappes israéliennes, indiquait le Hezbollah le 5 octobre

Hassan Nasrallah avait été tué dans une frappe israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth le 27 septembre. « Nous avons eu Nasrallah, son remplaçant et la plupart des hauts dirigeants du Hezbollah », a déclaré le général Herzi Halevi, chef d’état-major de l’armée israélienne dans un communiqué. « Nous atteindrons quiconque menace la sécurité des citoyens de l’État d’Israël », ajoute le communiqué, reprenant un leitmotiv des chefs militaires israéliens.

Barbe grise, lunettes et turban noir des « sayyed » – les descendants de Mahomet – Hachem Safieddine, âgé d’une soixantaine d’années, ressemblait de façon frappante à son cousin Hassan Nasrallah. Il était, selon une source proche du Hezbollah, « le candidat le plus susceptible » de lui succéder à la tête du mouvement chiite financé et armé par l’Iran. Un responsable du Hezbollah avait indiqué à l’AFP le 5 octobre que le contact avec Safieddine, avait été « perdu » depuis des frappes israéliennes près de Beyrouth la veille.

Le 8 octobre, le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou avait déclaré dans une vidéo adressée aux Libanais qu’Israël avait « éliminé des milliers de terroristes, dont Nasrallah et le remplaçant de Nasrallah et le remplaçant de son remplaçant ». S’exprimant à la télévision après la publication de cette vidéo, le contre-amiral Daniel Hagari, porte-parole de l’armée israélienne, avait confirmé la frappe sur un « quartier général » du Hezbollah dans la banlieue sud de Beyrouth. « Nous savons que Safieddine y était », avait-il ajouté sans confirmer sa mort.


V. F

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