jeudi, octobre 24

Une attaque attribuée au Hezbollah libanais a touché plusieurs sites sur le plateau du Golan, occupé par Israël.
Le tir de roquette a fait onze morts et 19 blessés.
L’armée israélienne a qualifié cette frappe d’attaque « la plus meurtrière » contre des civils depuis le 7 octobre.

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Selon les services de secours israéliens, le Hezbollah a mené une attaque de roquettes ce samedi à Majdal Shams, sur le plateau syrien du Golan annexé, dans le nord d’Israël et au sud du Liban. Une roquette tirée depuis le Liban a fait onze morts, selon l’armée israélienne, ainsi que 19 blessés dont six grièvement, d’après le dernier bilan de Magen David Adom, l’équivalent israélien de la Croix-Rouge. Les onze victimes, âgées de 10 à 20 ans, ont été tuées lorsqu’une roquette a touché un terrain de football à Majdal Shams, a indiqué Tshahal. 

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« Nous sommes arrivés sur un terrain de football et avons vu des destructions et des objets en feu. Des blessés étaient allongés sur l’herbe », a déclaré le secouriste Idan Avshalom, dans un communiqué publié par le Magen David Adom. « Des officiers et des démineurs de la police du district nord sécurisent actuellement la zone, afin d’écarter tout risque supplémentaire pour le public », a déclaré la police dans un autre communiqué, après avoir confirmé l’attaque. 

Le gouvernement libanais condamne l’attaque

Alors que l’armée israélienne accuse le Hezbollah pro-iranien d’être à l’origine de l’offensive, le groupe paramilitaire nie en être l’auteur. Le gouvernement libanais a pour sa part condamné « toutes les attaques contre les civils » ce samedi, appelant à « la cessation immédiate des hostilités sur tous les fronts », dans un communiqué.   

Le tir de roquette est intervenu après l’annonce par une source de sécurité libanaise que quatre combattants du mouvement islamiste libanais Hezbollah, soutenu par l’Iran, avaient été tués par une frappe israélienne dans le sud du Liban. Alors que le mouvement échange presque quotidiennement des tirs transfrontaliers avec l’armée israélienne depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza, l’armée israélienne a qualifié la frappe de ce samedi d’attaque « la plus meurtrière » contre des civils depuis le 7 octobre. 


Dimodi EPEE avec AFP

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