vendredi, mai 17

Depuis Bruxelles, le président français a plaidé pour que « tous ceux qui aident » Téhéran soient sanctionnés.
Un Conseil européen extraordinaire se tient ces mercredi et jeudi dans la capitale belge au sujet des tensions au Moyen-Orient.

Depuis Bruxelles ce mercredi 17 avril, Emmanuel Macron a répondu brièvement aux journalistes à propos des nouvelles sanctions qui devraient être prises à l’encontre de l’Iran, après ses frappes tirées vers Israël dans la nuit du 13 au 14 avril. 

Des sanctions focalisées sur Téhéran

« C’est ce que j’ai plaidé en G7 dimanche après-midi, nous sommes favorables à ce qu’il y ait des sanctions qui puissent viser aussi l’ensemble de ceux qui aident à faire des missiles, des drones qui ont été utilisés lors de l’attaque de samedi à dimanche dernier », a souligné le chef de l’État, rappelant que ces mêmes drones étaient « utilisés sur le territoire ukrainien ». 

En effet, des drones Shahed de fabrication iranienne se retrouvent régulièrement sur les lieux de combats en Ukraine, alors que Moscou semble en avoir commandé en nombre à son allié Téhéran. « Notre devoir, c’est d’élargir ces sanctions mais qu’elles soient focalisées sur le régime de Téhéran », a conclu Emmanuel Macron lors de ce micro tendu. Voilà 45 ans que le régime iranien est soumis à des sanctions internationales, les premières ayant été prises suite à la prise d’otages de l’ambassade américaine à Téhéran, en 1979.

Le président de la République se trouve à Bruxelles jusqu’au 18 avril pour assister à un Conseil européen extraordinaire, où les dirigeants de l’UE doivent débattre, entre autres choses, de la situation au Moyen-Orient. Dans son programme de ces deux jours, l’UE rappelle avoir « fermement condamné ces attaques et déclaré qu’il s’agissait d’une escalade sans précédent et d’une menace pour la sécurité de la région ».


C.Q

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