samedi, octobre 5

En République démocratique du Congo (RDC), le débat autour de la révision de la Constitution s’intensifie. Augustin Kabuya, secrétaire général de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), parti présidentiel, a réaffirmé sa volonté de mener une campagne en ce sens, malgré l’opposition de plusieurs groupes politiques et de la société civile. Isaac Jean-Claude Tshilumbayi Musawu, premier vice-président de l’Assemblée nationale, a voulu apaiser les tensions.

Avec notre correspondant à Kinshasa, Patient Ligodi

Lors d’un échange avec la presse, vendredi 4 octobre, Isaac Jean-Claude Tshilumbayi, qui est également membre influent de l’UDPS, a voulu apaiser les tensions. Selon lui, il n’y a pas encore de projet formel de révision de la Constitution, mais il appelle à la tolérance envers ceux qui soutiennent cette idée. Il affirme clairement qu’il ne faut pas sacraliser la Constitution.

« La Constitution reste la Loi fondamentale, certes. Depuis qu’elle a été adoptée, elle a connu des révisions. Je peux vous surprendre. Parfois, vous faites semblant. La Constitution a connu des révisions, même dans sa version la plus radicale. L’article 2020 a été modifié en 2011 », a-t-il tenu à souligner.

Isaac Jean-Claude Tshilumbayi précise qu’il ne fait partie d’aucun camp dans ce débat, mais que toute proposition de révision sera étudiée avec responsabilité.

Cependant, ce cadre de l’UDPS rappelle que la discussion sur une révision constitutionnelle ne peut avoir lieu, tant que l’état de siège est en vigueur dans certaines provinces, comme le prévoient les textes.

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