samedi, décembre 6

Jafar Panahi est un artiste iranien qui a souvent défié la censure. Par deux fois, Jafar Panahi a connu les prisons iraniennes. Il y a même entamé une grève de la faim pour protester contre sa dernière détention longue de sept mois.

Libéré en 2023, le réalisateur a choisi de reprendre le fil de son cinéma engagé, en dépit des risques. Et c’est clandestinement qu’il a tourné en Iran son dernier film en date. Un simple accident raconte le face-à-face entre un tortionnaire et son ancien prisonnier. Le film obtient la récompense suprême cette année au Festival de Cannes. Et à son retour à Téhéran, ce sont les applaudissements de ses admirateurs et soutiens qui accueillent Jafar Panahi.

Exil imposé ?

Ces dernières semaines, le réalisateur de 65 ans sillonnait les États-Unis pour promouvoir son film en lice pour un Oscar. Un simple accident y représentera la France, car une partie de la production est française, mais Jafar Panahi confiait récemment qu’il aurait préféré concourir au nom de son pays.

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Le réalisateur iranien est attendu cette semaine au Maroc, pour un festival de cinéma. Est-ce la première étape d’un exil imposé ? Jafar Panahi déclarait il y a quelques semaines ne pouvoir vivre qu’en Iran.

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