Entré en politique en 1994 en remportant la mairie d’Istanbul avant de devenir premier ministre en 2003, Recep Tayyip Erdogan a profondément modifié et marqué de son empreinte la Turquie, jusqu’à l’élection présidentielle de mai 2023, au cours de laquelle il brigue un troisième mandat. Le Monde propose une sélection de portraits, de reportages et d’analyses sur Recep Tayyip Erdogan.
- Les islamistes remportent la mairie d’Istanbul
Les élections municipales de 1994 voient les islamistes du Parti de la prospérité (RP) faire une percée dans le pays, permettant à leur candidat, Recep Tayyip Erdogan, de ravir la municipalité du Grand Istanbul.
Article publié le 30 mars 1994
- Le chef des islamistes turcs de l’AKP est le favori de l’élection partielle de Siirt
En 1997, Erdogan est condamné pour incitation à la haine religieuse à de la prison ferme et est déchu de son mandat de maire d’Istanbul. Après quatre ans de bannissement politique et d’inéligibilité, le fondateur du Parti de la justice et du développement (AKP) revient sur le devant de la scène politique à la faveur d’une élection législative partielle.
Article publié le 8 mars 2003
Le Monde dresse le portrait du nouveau leader du pays, nommé premier ministre de la Turquie.
Article publié le 7 mai 2003, remis en ligne le 24 avril 2007
- Recep Tayyip Erdogan, l’homme du nouvel ordre turc
Erdogan est reconduit dans ses fonctions à la tête du gouvernement après une troisième victoire de suite de son parti AKP aux élections législatives. Le Monde tire un premier bilan des dix années de pouvoir de l’homme fort de la Turquie et de son modèle.
Article publié le 11 novembre 2011
- Recep Tayyip Erdogan, nouveau sultan de la Turquie
Sans réelle opposition, Recep Tayyip Erdogan est élu président de la République turque le 10 août 2014, parachevant son ascension politique entamée vingt ans plus tôt.
Article publié le 11 août 2014
- Recep Tayyip Erdogan : « Les Occidentaux ont laissé les Turcs seuls »
Dans un entretien au Monde, le président turc rejette les critiques sur les purges effectuées depuis la tentative de coup d’Etat du 15 juillet 2016 et revient sur ses rapports avec l’Occident.
Article publié le 8 août 2016
- Erdogan « enterre » la République d’Ataturk
L’échec du putsch, « don de Dieu », selon M. Erdogan, permet à ce dernier de poursuivre sa rupture avec le kémalisme et l’héritage d’Ataturk, le père fondateur de la Turquie. Défense de l’islam sunnite au détriment de la laïcité, mise au pas de l’armée… sa politique encourage également le ressentiment anti-occidental.
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