Neuf personnes ont été tuées mardi 9 mai avant l’aube dans des frappes aériennes israéliennes sur la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé de ce territoire sous le contrôle du mouvement islamiste palestinien Hamas.
Parmi les morts figurent des femmes et des enfants, indique le ministère sans plus de précisions sur l’identité des morts. A Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, un photographe de l’Agence France-Presse a vu le corps d’un homme identifié comme Jihad Ghannam, un responsable de la branche armée du Jihad islamique palestinien.
L’armée israélienne a annoncé de son côté avoir mené des frappes sur des « cibles du Jihad islamique » dans la bande de Gaza. A Gaza, un journaliste de l’AFP a vu le haut d’un immeuble en feu après ces frappes nocturnes et des ambulances évacuer des victimes.
Une trêve avait été obtenue
Les frappes aériennes, qui ont commencé peu après 2 heures (1 heure en France) étaient encore en cours deux heures après, selon des journalistes de l’AFP à Gaza.
Elles surviennent moins d’une semaine après l’annonce d’une trêve obtenue à la suite d’une médiation égyptienne au terme d’une nouvelle escalade de violence entre l’armée israélienne et le Jihad islamique. Cela avait suivi la mort dans une prison israélienne d’un responsable de ce mouvement islamiste en grève de la faim pendant trois mois.
L’armée israélienne a annoncé par voie de communiqués avoir « visé » trois responsables du Jihad islamique, mouvement qualifié de « terroriste » par Israël : deux dans la bande de Gaza, Jihad Ghannam, et Khalil Al-Bahtani, et un autre en Cisjordanie, Tareq Ezzdine.