Guerre en Ukraine en direct : pour Volodymyr Zelensky, les Russes « ont déjà perdu cette guerre dans leur esprit »

0
15

Tempête politique autour d’un « possible missile russe » trouvé au cœur de la Pologne

L’annonce de la découverte des débris d’un missile « probablement russe » au cœur de la Pologne a provoqué une tempête politique à Varsovie, l’opposition criant au scandale et réclamant la démission du ministre de la défense, qui ambitionne de faire de son pays une puissance militaire européenne.

Le premier ministre Mateusz Morawiecki a assuré n’avoir été mis au courant de cette affaire qu’à la fin d’avril, même si le chef d’état-major des armées, le général Rajmund Andrzejczak, affirme en avoir informé les responsables « au moment des faits ».

Vendredi, le bureau de la sécurité nationale (BBN) près le président polonais Andrzej Duda qui, en vertu de la Constitution, est le chef suprême des armées, a souligné que les informations dont il dispose sur l’incident « ne justifieraient pas des décisions personnelles au sein du commandement des forces armées ». Selon le BBN, « aucune conclusion n’a été présentée au président », dans cette affaire.

Sans se prononcer sur les accusations formulées à son encontre, le commandant des forces opérationnelles, le général Tomasz Piotrowski, a appelé vendredi à « la raison », à « pondérer les émotions », disant faire « confiance » à la justice polonaise.

Le chef de l’opposition centriste polonaise, Donald Tusk, a quant à lui estimé que « la première décision » à prendre était celle de limoger le ministre de la défense, Mariusz Blaszczak qui, selon lui, tente de « se cacher derrière les généraux ». L’ancien ministre centriste de la défense, Tomasz Siemoniak, a pour sa part, qualifié de « propagande » la promesse maintes fois faite par l’actuel titulaire de ce poste selon laquelle la Pologne disposera dans les deux ans de « la plus puissante armée en Europe ». « Le roi est nu », a conclu M. Siemoniak devant la presse.

De son côté, la gauche a dénoncé « le mensonge » et « les manipulations » du pouvoir.

D’après les médias polonais, le missile, sur lequel on pouvait discerner des inscriptions en cyrillique, n’avait pas de tête armée, ce qu’aucune source officielle n’a jamais confirmé à ce jour.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici