- Evgueni Prigojine s’emporte contre le commandement de l’armée russe et menace de se retirer de Bakhmout à partir du 10 mai. « Où sont ces putains de munitions ? », déclare le chef du groupe militaire privé russe Wagner dans une vidéo publiée jeudi sur ses réseaux sociaux, en montrant ce qu’il présente comme les corps de ses mercenaires tués lors des combats en Ukraine.
- Le Kremlin s’est refusé à commenter la vidéo mettant en scène Prigojine. « Bien sûr, nous l’avons vue dans les médias. Mais je ne peux pas commenter cela, car cela concerne le déroulement d’une opération militaire spéciale », a déclaré Dmitri Peskov, le porte-parole du Kremlin, cité par l’agence Interfax.
- La Russie a annoncé vendredi l’évacuation partielle de dix-huit localités sous occupation russe dans l’oblast de Zaporijia, dans le sud de l’Ukraine, au moment où Kiev affirme préparer une offensive imminente.
- Un nouvel incendie s’est déclaré dans la raffinerie de pétrole d’Ilski, dans le sud-ouest de la Russie, près de l’Ukraine. L’incendie, qui a touché une surface de 60 mètres carrés, a été maîtrisé « avant l’arrivée des pompiers », a fait savoir l’antenne locale du ministère des situations d’urgence russe, citée par l’agence Interfax.
- Des centaines de milliers d’enfants ont probablement été transférés par la Russie dans les zones sous son contrôle en Ukraine ainsi que sur son propre territoire, selon un rapport de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).
- L’attaque présumée de drones ukrainiens contre le Kremlin n’aurait pu avoir lieu sans que les Etats-Unis soient au courant, affirme le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, lors d’un déplacement en Inde. Il a également annoncé que Moscou allait mener des « actions concrètes » pour riposter à cette attaque, qui reste présumée.
- L’armée ukrainienne a déclaré, jeudi soir, avoir abattu un de ses propres drones à Kiev après sa perte de contrôle, provoquant une explosion suivie d’un incendie. Personne n’a été blessé.
- Le site du Sénat bloqué par des hackeurs prorusses. Le collectif de hackeurs prorusse NoName a revendiqué l’attaque sur sa chaîne Telegram à 10 h 23, avec un message en russe et en anglais critiquant le soutien de la France à l’Ukraine.
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