Image de couverture : Le drone abattu au-dessus de Kiev, jeudi 4 mai. SERGEI SUPINSKY / AFP
- Dans la soirée de jeudi, à Kiev des déflagrations ont à nouveau été entendues par des journalistes de l’AFP, le maire de la capitale, Vitali Klitschko, signalant « des explosions et des incendies ».
- Toutefois, dans une mise au point quelques heures plus tard, l’armée de l’air ukrainienne a reconnu avoir dû détruire un de ses propres drones, un Bayraktar TB2 (de fabrication turque), « au cours d’un vol régulier dans la région de Kiev ». « La présence incontrôlée du drone dans le ciel de la capitale » aurait en effet « pu avoir des conséquences indésirables », a-t-elle expliqué avant d’ajouter qu’il s’agissait « probablement d’un dysfonctionnement technique » et que personne n’avait été blessé..
- Un drone abattu près d’une base aérienne russe à Sébastopol, en Crimée. « Aucun objet n’a été touché. La situation est sous contrôle », a annoncé jeudi Mikhaїl Razvojaїev, le gouverneur de la région administrative de Sébastopol installé par Moscou.
- Au cours de la journée de jeudi, dix-huit localités ont à nouveau été bombardées dans l’oblast de Donetsk, a déclaré le ministère de l’intérieur ukrainien.
- Le président ukrainien a réclamé la création d’un tribunal spécial pour crime d’agression, après une visite surprise jeudi à la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye. L’Ukraine est « réaliste (…), nous ne rejoindrons pas l’OTAN [Organisation du traité de l’Atlantique Nord] pendant la guerre », a par ailleurs déclaré Volodymyr Zelensky.
- L’Ukraine aura besoin d’« au moins 400 milliards de dollars [363 milliards d’euros] pour se remettre des pertes subies à cause de la Russie », a annoncé le ministère des territoires temporairement occupés de l’Ukraine, jeudi, sur Telegram.
- La présidence russe a accusé jeudi les Etats-Unis d’avoir commandité l’attaque présumée de drones ukrainiens contre le Kremlin, attaque que Moscou affirme avoir déjouée la veille, et dans laquelle Kiev nie toute implication. Selon la Maison Blanche, le Kremlin « ment » en accusant Washington d’avoir commandité une attaque présumée de drones ukrainiens.
- Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a mis en garde jeudi Moscou contre toute utilisation de l’attaque présumée contre le Kremlin avec des drones comme « excuse pour poursuivre l’escalade de la guerre ».
- Le ciblage des infrastructures et des populations civiles ukrainiennes illustre « la volonté claire de la Russie de poursuivre l’escalade dans sa guerre d’agression contre l’Ukraine », a déploré jeudi la porte-parole du ministère des affaires étrangères français, Anne-Claire Legendre.
- La télévision publique russe a diffusé jeudi des images montrant le président Vladimir Poutine lors d’une réunion de travail présentée comme ayant lieu au Kremlin, sa première apparition publique depuis l’annonce, hier, de l’attaque de drones.
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