La police grecque a perquisitionné la gare de Larissa, vendredi 3 mars au matin, dans le cadre de l’enquête concernant les causes de la collision meurtrière entre deux trains survenue mardi soir. Les enquêteurs ont saisi « tous les documents » potentiellement utiles, a fait savoir un porte-parole de la police à l’Agence France-Presse (AFP). L’accident ferroviaire, qui a fait au moins cinquante-sept morts selon la police, est imputé à une erreur du chef de gare de cette ville du centre du pays, localité la plus proche du lieu de la collision.
Une source judiciaire a expliqué à l’AFP que l’enquête en cours vise « également à engager des poursuites pénales, si nécessaire, contre des membres de la direction de l’entreprise » Hellenic Train, la compagnie des chemins de fer grecs, propriété de la société italienne publique Ferrovie Dello Stato Italiane (FS). Elle a précisé que « des fichiers audio, des documents et d’autres preuves pouvant aider à clarifier l’affaire et à attribuer des responsabilités pénales ont été saisis ».
La justice veut comprendre comment un train transportant 342 passagers et dix cheminots a pu être autorisé à emprunter la même voie qu’un convoi de marchandises, avant d’entrer en collision frontale avec lui. Le gouvernement a fait jeudi son mea culpa quant aux défaillances « chroniques » du réseau ferroviaire qui ont conduit à la tragédie, l’une des plus graves qu’a connues la Grèce.
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