mercredi, janvier 8

Sam Altman, emblématique patron d’OpenAI, a affirmé lundi que des agents virtuels vont entrer sur le marché du travail en 2025.
« Les outils superintelligents pourraient accélérer considérablement la découverte scientifique et l’innovation », a également assuré le patron de la start-up.

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Jusqu’où ira l’intelligence artificielle ?

Une révolution dans le monde du travail en 2025. C’est la prédiction de Sam Altman, le patron d’OpenAI. (nouvelle fenêtre) Celui qui s’est fait connaître dans le monde entier après la sortie de ChatGPT en 2022 a assuré lundi que des employés virtuels pourraient rejoindre cette année les rangs de plusieurs entreprises.

« Nous pensons qu’en 2025, nous pourrions voir les premiers agents IA rejoindre la population active et modifier sensiblement la production des entreprises« , a écrit le gourou de l’intelligence artificielle dans un article de blog. Comme le précise le Guardian (nouvelle fenêtre), OpenAI devrait lancer un agent nommé « Operator » dès janvier. Selon Bloomberg, Operator utilisera un ordinateur pour effectuer des tâches au nom d’un utilisateur, comme écrire du code ou réserver un voyage.

« Nous sommes là pour un avenir radieux »

Sam Altman a également précisé qu’OpenAI sait comment construire une intelligence artificielle générale (AGI), ces systèmes d’IA « qui sont généralement plus intelligents que les humains ». « Nous sommes désormais convaincus de savoir comment construire l’AGI telle que nous l’avons traditionnellement comprise« , a détaillé le patron d’OpenIA, lui qui tourne désormais ses ambitions vers la « superintelligence« . 

« Nous aimons nos produits actuels, mais nous sommes là pour un avenir radieux. Grâce à la superintelligence, nous pouvons faire tout autre chose« , assure Altam. Avant d’ajouter : « Les outils superintelligents pourraient accélérer considérablement la découverte scientifique et l’innovation, bien au-delà de ce que nous sommes capables de faire par nous-mêmes, et ainsi accroître considérablement l’abondance et la prospérité. »

En matière d’employé virtuel, la société s’est fait griller la politesse par Microsoft, qui a déjà annoncé son produit Copilot Studio. Son rival Anthropic a lancé le modèle d’IA Claude 3.5 Sonnet, qui peut effectuer des tâches sur l’ordinateur telles que déplacer un curseur de souris et taper du texte. Autre exemple : McKinsey, qui a mis en place un agent chargé de traiter les demandes de nouveaux clients en effectuant des tâches telles que la planification de réunions de suivi. Le cabinet de conseil a prédit que, d’ici 2030, des activités représentant jusqu’à 30 % des heures travaillées dans l’ensemble de l’économie américaine pourraient être automatisées.


T.G.

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