Depuis l’incendie de la synagogue de La Grande-Motte, samedi 24 août, les interrogations étaient nombreuses et les craintes bien réelles. Le Parquet national antiterroriste (Pnat), qui s’est saisi de l’affaire, est venu apporter quelques points d’éclaircissement, dans un communiqué publié ce mercredi 28 août. Il y est évoqué l’ouverture d’une information judiciaire pour plusieurs chefs d’accusation : « association de malfaiteurs terroriste », « tentative d’assassinats commise en raison de la race ou la religion », « dégradations par incendie » ou encore « violences sur fonctionnaires de la police nationale ».
Le principal mis en cause dans le communiqué y est présenté sous le nom de EHK (El-Hussein Khenfri). Âgé de 33 ans, en situation régulière et résidant à Nîmes, il était seulement connu de la justice pour une conduite en état d’ivresse, condamné en octobre 2022, mais avait fait l’objet d’un signalement pour violence. De ses auditions, il ressort « qu’EHK s’est radicalisé dans la pratique de sa religion depuis plusieurs mois et nourrit également, de longue date, une haine des juifs, plus spécifiquement focalisée sur la situation en Palestine », est-il ainsi précisé.
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Deux autres mises en examen
Ces dernières semaines, le suspect avait acheté une arme de poing et s’était informé sur les synagogues de la région et les fêtes juives. Dans la nuit du 23 au 24 août, il s […] Lire la suite