Deux véhicules ont été incendiés devant la synagogue de La Grande-Motte (Hérault) ce samedi matin.
Une enquête a été ouverte par le Parquet national antiterroriste pour tentative d’assassinats terroristes.
Les responsables politiques de tous bords ont fermement condamné cet acte criminel.
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Explosion et incendie devant la synagogue de La Grande-Motte
« Un acte antisémite », « un fléau qui tue », « des attaques inqualifiables »… À la suite de l’explosion et de l’incendie survenus ce samedi matin devant la synagogue Beth Yacoov de La Grande-Motte, la classe politique s’est unanimement indignée. « Si tout est fait pour retrouver l’auteur de cet acte terroriste et protéger les lieux de culte, la lutte contre l’antisémitisme est un combat de chaque instant, celui de la Nation unie », a affirmé sur X Emmanuel Macron.
Peu de temps après l’explosion, le ministre de l’Intérieur démissionnaire, Gérald Darmanin, avait qualifié l’incendie volontaire d’acte manifestement criminel, tout en apportant son soutien à la communauté juive.
Face à l’antisémitisme, face à la violence, nous ne nous laisserons jamais intimider
Face à l’antisémitisme, face à la violence, nous ne nous laisserons jamais intimider
Gabriel Attal, Premier ministre démissionnaire
Dans la lignée du président de la République et du ministre de l’Intérieur, les responsables politiques de tous les partis ont fermement condamné l’acte dirigé contre le lieu de culte juif. « Face à l’antisémitisme, face à la violence, nous ne nous laisserons jamais intimider », a écrit sur X le Premier ministre Gabriel Attal, annonçant la saisine du Parquet national antiterroriste.
Après avoir dénoncé un intolérable crime, le chef de file de La France Insoumise Jean-Luc Mélenchon a appelé à « ne pas oublier que la laïcité et la liberté de conscience est fille de la liberté des cultes ». « Solidarité avec nos compatriotes juifs », a de son côté réagi le secrétaire national du PCF Fabien Roussel, alors que pour le premier secrétaire du PS, Olivier Faure a réaffirmé que « l’antisémitisme n’est pas une opinion », mais « un délit qui conduit au crime ».
À droite, la condamnation est la même. « L’incendie criminel de la synagogue de La Grande-Motte est un acte intolérable. La France doit protéger les siens et lutter implacablement contre le fléau antisémite », a écrit le président du groupe Droite république Laurent Wauquiez sur X.
Marine Le Pen, présidente du groupe Rassemblement national (RN) à l’Assemblée, a quant à elle fustiger « ces attaques inacceptables et inqualifiables », qui sont « la conséquence de la montée de l’antisémitisme qui se répand dans notre pays ».
Alors que le Parquet national antiterroriste s’est saisi de l’enquête, les actes antisémites ont quasiment triplé depuis le début de l’année, avec 887 faits recensés au premier semestre, selon un bilan établi le 9 août par le ministère de l’Intérieur.