Les choux ont décidément tout bon, et pas seulement parce que c’est de saison ! Des chercheurs de l’Inserm et de l’Institut Curie révèlent en effet qu’un composé présent dans les crucifères, l’indole-3-carbinol, est essentiel pour rendre efficace certains traitements contre le cancer. Leurs travaux sont parus ce 2 décembre dans la revue Nature Communications (Source 1).
L’alimentation, première médecine
« Nous savons aujourd’hui que la réponse aux traitements anticancéreux peut être influencée par de nombreux facteurs environnementaux, comme la nutrition. Il a notamment été montré que la composition du microbiote intestinal, elle-même modulée par notre alimentation, joue un rôle dans l’efficacité de certains traitements d’immunothérapie (par inhibiteur de point de contrôle immunitaire anti-PD1). Et c’est précisément ce lien entre nutrition et traitements anticancéreux que nous avons voulu explorer », a expliqué le Dr Élodie Segura, directrice de recherche Inserm à l’Institut Curie (unité Immunité et Cancer), dans un communiqué (Source 2).
L’équipe s’est donc intéressée à un nutriment en particulier, ce composé des crucifères (brocolis, chou-fleur, mais aussi cresson, navet, roquette, radis…). Les scientifiques ont comparé l’efficacité d’une immunothérapie chez des animaux ayant reçu deux régimes alimentaires distincts :
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les uns ont eu un régime riche en indole-3-carbinol ;
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