C’est un petit tracas des vacances qui a de quoi rendre fou.
Si vous passez l’été dans une région très fréquentée, vous avez sans doute du mal à vous garer.
Ce parcours du combattant pour les touristes touche aussi les professionnels et les locaux.
Où se garer ? À Cagnes-sur-Mer (Alpes-Maritimes), une ville au bord de la Méditerranée, la population double pendant l’été, mais pas les places de stationnement. Notre équipe a tenté de trouver une place en semaine en milieu de matinée. Le long de la plage, tout est déjà pris, impensable de se garer ici. Dans les petites rues perpendiculaires, pas mieux. Et quand nous trouvons un parking, il affiche une unique place libre, à 4,30 euros les trois heures.
Il n’y a pas que les touristes qui subissent cette situation de stationnement saturé pendant l’été. Les commerçants aussi doivent s’adapter. Dans la brasserie de Michaël, certains salariés arrivent aux aurores pour pouvoir se garer à proximité. Sur la voie publique, la police municipale doit renforcer ses patrouilles, notamment pour repérer les stationnements gênants, comme une moto sur une place réservée aux handicapés. Le montant de l’amende est de 135 euros.
Payer pour se garer en été, c’est partout et tout le temps. En bord de mer, le stationnement gratuit l’hiver devient payant du 15 juin au 15 septembre. Le stationnement payant l’été rapporte 80.000 euros à la commune et lui en coûte 3.000, soit un bénéfice de 50.000 euros. Mais le but n’est pas du tout de remplir les caisses de la ville, selon les autorités, qui veulent stimuler la rotation des véhicules en centre-ville.
