mardi, janvier 14

Former un attelage de chiens de traîneau nécessite une bonne connaissance de la meute.
Sur une compétition comme La Grande Odyssée VVF rien n’est laissé au hasard.
Le musher sait quel chien doit mener, mais doit aussi penser à un éventuel remplacement.

Sur une course de chiens de traîneau, l’attelage ne se fait pas au hasard, bien au contraire. Chaque chien a une place bien spécifique. Sur La Grande Odyssée VVF, « on s’engage avec un team de 12 chiens, les principaux, ce sont nos leaders, les chiens qu’on va mettre tout devant, qui vont être capables de tourner à gauche, à droite » explique Cindy Duport. Il y a ensuite les Swing Dogs « qui sont au milieu de l’attelage et les Wheel Dogs » poursuit le musher Gaël Brossette. Les Wheel Dogs sont des chiens « beaucoup plus costauds, qui sont des tracteurs », précise de son côté Yohann Henry.

L’idéal pour la plupart des mushers est d’avoir des chiens de traîneau qui sont polyvalents, à l’image de ce que fait Yohann Henry : « On essaie tous d’avoir des chiens un petit peu interchangeables au niveau de leur position ». Cette technique à l’avantage de pouvoir faire des remplacements en cas de problèmes : « Si on attache les chiens toujours au même endroit, en cas de problème, on n’aura pas de remplaçant, donc il est très important de faire tourner les chiens un maximum sur la ligne de trait » ajoute Gaël Brossette.

Le bien-être psychologique du chien avant tout

Finalement, comme le mentionne le musher espagnol Itoitz Armendariz, « le plus important, c’est que les chiens se sentent bien psychologiquement ». Et pour atteindre ce but et obtenir une harmonie dans la meute, il est important d’y travailler tout au long de l’année. « Il n’y a pas de rapport de force entre les chiens, c’est vraiment une bande de copains qui va courir ensemble, s’amuser ensemble et travailler ensemble » conclut Clément Raux.


Olivier CORRIEZ

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