samedi, mai 11

C’est le moment de piéger les frelons asiatiques pour éviter leur prolifération cet été.
Les apiculteurs se mobilisent dans plusieurs régions pour appeler les particuliers à participer à la lutte.
L’une de nos équipes est allée à la rencontre de professionnels des Pyrénées-Atlantiques.

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Le 13H

Ces derniers jours, lorsque cette apicultrice se rend à son rucher, c’est pour y relever des pièges. À l’intérieur ce jour-là, 18 frelons asiatiques capturés, des reines exactement. D’ici à cet été, elles auraient pu être à l’origine de milliers de futurs nuisibles. L’an dernier, à cause des frelons asiatiques, la production de miel d’Angela Mallaroni a été divisée par deux. « Le problème n’est pas tant que les frelons mangent les abeilles, le problème est que les frelons stressent totalement les abeilles. Elles ne vont plus chercher ce dont elles ont besoin« , explique la professionnelle dans le reportage de TF1 ci-dessus. 

Autour de ses ruches, on compte plus de 30 nids de frelons asiatiques. Avec ce piégeage de printemps, elle espère diminuer leur nombre. Mais elle prévient : « Juste nous, apiculteurs dans notre coin, ça ne suffit pas du tout. Il faut que la population nous aide« . Alors les apiculteurs du Pays basque courent les marchés pour alerter sur leur situation et distribuer des pièges. Une professionnelle en montre un face à notre caméra : « Ce piège, le Tap trap, a été breveté et il est sélectif. Le frelon va rentrer et rester en bas, il ne peut pas remonter« . 

TF1

À Anglet (Pyrénées-Atlantiques), ce jeudi matin, les habitants se montrent réceptifs et sont nombreux à les retirer. « C’est très important, ce sont les abeilles finalement qui donnent la vie, réagit une femme. S’il n’y a plus d’abeilles, on n’a plus rien après« .

Franck est l’un de ces particuliers qui veulent s’investir dans la lutte. « Du sirop, de la bière et du vin blanc, ça évite d’attirer les abeilles« , commente-t-il en remplissant une bouteille, avant de refermer son piège. Il y voit un geste citoyen on ne peut plus facile, qui « ne coûte rien« , et utile également pour lui, car ses arbres fruitiers attirent les frelons asiatiques. Près de 10.000 pièges ont déjà été distribués aux habitants du Pays basque.


La rédaction de TF1info | Reportage Hortense Villatte, Eve Castaing

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