samedi, mars 22

Une marche blanche a été organisée ce mercredi 19 mars, en Haute-Garonne, en mémoire d’un adolescent, tué en février par un chauffard ivre et récidiviste.
Les parents du jeune Axel réclament un durcissement du code pénal.
Ils témoignent pour le 20H de TF1.

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Le 20H

Unis, entourés de leur famille, de leurs proches, les parents d’Axel lui ont rendu un dernier hommage. À Auterive, en Haute-Garonne, a été organisé ce mercredi 19 mars une marche blanche en hommage à Axel, adolescent de 14 ans tué par un chauffard en état d’ébriété et récidiviste en février dernier. « Nous lui avons promis de tout faire pour que justice soit faite », a déclaré sa mère, Ingrid Fajal, lors de la marche.

Le 14 février dernier, l’adolescent de 14 ans a été mortellement fauché par un quadragénaire, déjà condamné pour conduite en état d’ivresse il y a trois ans. L’homme de 49 ans a été mis en examen pour homicide involontaire, un déicision incompréhensible pour les parents d’Axel. 

Un homicide involontaire, non, ce n’est plus le cas.

Arnaud Fajal, père d’Axel

« Cet homme-là a tué mon fils, il a tué mon fils que je n’aurai plus jamais, plus jamais », confie au 20H de TF1 Ingrid Fajal. « Un homicide involontaire, non, ce n’est plus le cas. On sait maintenant qu’on va pouvoir faire du mal au volant de notre véhicule quand on est dans un état second », fustige Arnaud Fajal, le père d’Axel.

Les parents de l’adolescent rejoignent le combat d’autres familles de victimes, comme celle d’Antoine Alléno, fils du chef étoilé Yannick Alléno, tué il y a près de trois ans par un chauffard sans permis alcoolisé et sous l’emprise de stupéfiants. Les familles Fajal et Alléno réclament la même chose : l’instauration d’un homicide routier. 

Ce nouveau délit, au cœur d’un projet de loi, n’augmentera pas les peines. Mais les familles souhaitent qu’elles les rendent plus sévères. « On espère qu’avec cette création, les tribunaux aient aussi une autre approche de ces drames et qu’iils appliquent enfin les peines qui sont déjà prévues par la loi », explique Isabelle Mescam-Alléno, la mère d’Antoine.

La proposition de loi transpartisane devait être examinée en deuxième lecture à l’Assemblée nationale avant la dissolution en juin, mais est désormais au point mort. Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, souhaite qu’elle revienne à l’ordre du jour pour une adoption du texte d’ici la fin de l’année.


F.R

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