Husqvarna, la marque suédoise bien connue pour ses robots-tondeuses, se lance sur le marché des roadsters.
Fondée il y a près de 340 ans, la marque vient de lancer la Vitpilen 801.
Mais que vaut cette nouvelle moto de route ?
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Avant de se lancer dans le monde des véhicules motorisés, Husqvarna est une marque qui a fait ses preuves dans de nombreux domaines. Depuis sa création, en 1689, l’enseigne suédoise a fabriqué des armes, des appareils ménagers, des outils d’extérieurs (tronçonneuses), des tondeuses robots et plus récemment… des motos. Et après avoir fait sensation avec la Norden puis la Svartpilen, Husqvarna vient de dévoiler son tout dernier deux-roues : la Vitpilen 801, un roadster de moyenne cylindrée qui a été testé par Bader Benlekehal dans un nouveau numéro de l’émission « Automoto ».
Husqvarna Vitpilen : une moto qui fait mieux que les modèles KTM ?
Au guidon de la Husqvarna Vitpilen, notre expert moto a rapidement trouvé d’énormes similitudes avec la 790 Duke de KTM. « Ça fait bientôt dix ans que Husqvarna s’investit plus sérieusement dans le segment de la route avec des machines plus cossues et plus grosses. Aujourd’hui, comme la marque fait partie du groupe KTM, elle hérite naturellement des plateformes du constructeur autrichien », rappelle Bader Benlekehal, avant de poursuivre : « On a les mêmes moteurs et on a les mêmes parties cycles. Le design est plus épuré, la finition est supérieure et la qualité l’est aussi. En gros, les Husqvarna sont des KTM plus adultes. »
Husqvarna Vitpilen : des sensations à la hauteur des attentes ?
Pour sa Vitpilen, Husqvarna a choisi un moteur bicylindre parallèle de 800 cm³ de 105 chevaux. Mais attention, la cartographie moteur a été retravaillée pour se différencier des modèles de KTM. Selon notre expert, le comportement de la moto est en effet « plus rond, plus onctueux ». « Cette qualité supplémentaire se ressent : pas de jeu dans les leviers, les commandes sont assemblées avec précision, elle vire et freine d’un bloc… on est connecté à la route », ajoute-t-il. L’attitude de la moto est d’autant plus agréable que son guidon large lui offre une plus grande maniabilité. « En revanche, on sent clairement qu’on est sur une moto plus précise, plus rigide. C’est une petite lame, cette machine », conclut Bader Benlekehal. Des performances et des sensations qui s’achètent au prix fort : 10.890 euros.
