mardi, octobre 1

Comme son cousin Hassan Nasrallah, tué le 27 septembre dans des bombardements israéliens sur le QG du Hezbollah libanais, dans la banlieue sud de Beyrouth, Hachem Safieddine porte le turban noir des descendants du prophète Mahomet. Il est désormais le favori pour prendre la tête du parti chiite au Liban. Non sans l’appui de son frère Abdallah Safieddine, le très influent chef du bureau du Hezbollah en Iran.

Alors que les spéculations vont bon train sur la capacité du Hezbollah à se relever de la perte de son chef Hassan Nasrallah, pilier idéologique et stratégique du parti chiite, une quasi-certitude semble se dégager du côté des experts sur l’identité de son successeur.

À moins d’un coup de théâtre au sein du « Parti de Dieu » – ou d’une frappe israélienne le visant dans les prochains jours –, c’est Hachem Safieddine qui a le plus de chances de succéder à son cousin (leurs mères respectives sont sœurs), bien que le numéro deux officiel du parti chiite soit Naïm Qassem.

Ce dernier, dans sa première prise de parole depuis la mort de Hassan Nasrallah, a indiqué, lundi 30 septembre, que le parti pro-iranien se choisirait un nouveau secrétaire général le plus tôt possible, à la première occasion et conformément à la procédure prévue. C’est-à-dire une élection pour un mandat de trois ans par le conseil de la choura, l’organe suprême du Hezbollah.

Et d’ajouter, dans un discours télévisé destiné à rassurer la base et les combattants du mouvement alors que son commandement est décimé par l’armée israélienne, que « le choix sera facile ».

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